Cela fait quelques jours que je tente d'envoyer la correction de la traduc sur la Turquie à Virginie, mais sans succès...
et comme je viens de voir qu'elle s'était inscrite sur le forum, je me suis dit "pq ne pas poster la correction ici"...au moins tt le monde pourra aussi en profiter!!!!
J'ai corrigé ma traduc (dc une version bof bof) avec les remarques de Lady Franosch (dc c'est tt de suite plus mieux...wé je c ca se dit pas)
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TURQUIE: En accueillant dix pays baltes, méditerranéens, d’Europe Centrale et de l’Est, l’UE unifiera presque tout le territoire que l’on attribue à la civilisation européenne d’un point de vue culturel et historique. La Suisse et la Norvège restent officiellement en dehors de l’union malgré une insertion totale dans le système politico-économique de l’Europe Unie. En ce qui concerne les Balkans, leur adhésion n’est qu’une question de temps. Le Bulgarie et la Roumanie, à qui l’adhésion a été promise pour 2007, attendent leur tour. Bucarest est considéré comme un candidat très problématique et Bruxelles n’exclut pas que le délai préparatoire puisse être prolongé, mais la décision principale quant à l’adhésion de ces 2 pays est adoptée.
Ensuite, viennent la Croatie, la Macédoine et l’Albanie et dans un avenir plus incertain, la Bosnie, la Serbie et le Monténégro. Il est curieux que la Bosnie, qui n’existe en tant qu’Etat unifié que sur papier, ait plus de chance que la Serbie et le Monténégro qui ne désirent en aucun cas s’aligner sur le modèle européen. D’ailleurs, il n’y a pas d’alternatives dans les pays des Balkans. Ils n’ont pas de marge pour des manœuvres politiques ou économiques.
L’étendue des Balkans, qui délimitent traditionnellement le territoire de la zone d’influence européenne, se restreint. Un élargissement ultérieur signifierait que l’Union Européenne s’engage sur un terrain neuf et par là même, mouvant. Il n’est pas étonnant que Bruxelles manifeste une grande prudence à l’égard de ces derniers pays désirant faire partie du grand projet européen.
La question TurqueLe principal problème que les idéologues de l’Europe unie devront résoudre dans un futur proche est la Turquie. L’entrée d’Ankara dans l’UE a été promise déjà dans les années 1960, mais personne ne pensait sérieusement que la question d’une véritable intégration serait un jour posée. Au cours de ces dernières années, le pays a réalisé des efforts titanesques afin de répondre aux réformes exigées par l’Europe. Et que cela soit sur le plan politique ou économique, la Turquie d’aujourd’hui n’a rien à envier à l’Albanie ou à la Roumanie, dont l’entrée n’est pas sujette à contestation. En coulisse, beaucoup d’hommes politiques européens chuchotent aujourd’hui que les Turcs n’entreront jamais dans l’UE, parce qu’ils sont de culture et de civilisation différentes. L’Europe a tout simplement peur de ce grand état musulman en plein essor et préfère donc conserver ses distances.
Les partisans de l’adhésion affirment qu’un refus éloignerait la Turquie de l’Europe et des valeurs occidentales en général, donnant une forte impulsion aux tendances pro islamiques. Washington prône activement l’adhésion d’Ankara dans l’UE, car les Etats-Unis ont besoin d’un puissant allié pro occidental dans la région du « grand Proche-Orient ». La décision de l’ouverture des négociations avec la Turquie devrait être décidée au sommet de l’UE à la fin de cette année. Même se le verdict se trouvait être positif, les négociations vont se poursuivre pendant très longtemps, c’est-à-dire, au moins 10 ans. Il faut noter que le destin de la Turquie intéresse fortement ses voisins de l’est tels que la Géorgie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Tbilissi et Erevan ont fait part à plusieurs reprises de leur ambition de rejoindre le processus d’intégration européenne. Comme l’a déclaré un diplomate arménien haut placé lors de l’entretien avec l’auteur de ces lignes, si l’UE est prête à parler de l’adhésion de la Turquie, ce sera absolument indispensable de l’envisager pour l’Arménie.
Quoi qu’il en soit, avec la Turquie se clôt la liste des pays potentiellement candidats et des questions qui nous
(=RUSSIE) touchent déjà directement. L’UE franchira-t-elle la « ligne rouge », c’est-à-dire la frontière actuelle de la CEI ? Sur quelles bases reposeront les rapports de Bruxelles avec la Russie au cours des dix ans à venir.
INDRA 2005: « Plus il y a d’eau, mieux c’est »
Après les premières manœuvres militaires sino-russes de l’histoire qui se sont déroulées cette année en août, conjointement avec les exercices russo-indiens baptisés Indra-2005, au cours desquels se sont unies pour la première fois des troupes aéroportées et navales, la Russie est prête à mener des exercices anti-terroristes en collaboration avec les pays de l’OTAN et l’Inde, comme l’a déclaré lundi à New Delhi le ministre de la défense, Serguei Ivanov.
Moscou considère l’Inde et la Chine comme ses partenaires stratégiques, a rappelé Serguei Ivanov, et en principe, elle est prête à procéder à des exercices militaires trilatéraux. « Mais dans ce cas, nous devrons nous tourner vers l’Organisation de Coopération de Shanghai. Nous avons déjà mené des exercices militaires au sein de cette organisation, il n’y a rien en cela d’inhabituel », pour reprendre les paroles du ministre. Et à propos de l’idée de formation d’une union militaire entre les 3 pays, il a affirmé : « Ce qui concerne les unions ou les blocs militaires, commence au 21ème siècle à appartenir au passé ».
La déclaration de Serguei Ivanov selon laquelle en 2006 se dérouleraient dans notre pays des exercices anti-terroristes collectifs rassemblant les corps d’élite de la Russie, deux Etats de l’OTAN – les Etats-Unis et la Grande-Bretagne – et l’Inde, qui ne fait partie d’aucun bloc militaire, confirme cette idée.
Le voyage du ministre russe en Inde, a cependant été écourté d’un jour. Un cyclone qui s’était abattu sur la côte sud-est du pays a inondé la piste de décollage et d’atterrissage de l’aéroport de Visakhapatnam où devait se rendre Serguei Ivanov afin de superviser les manœuvres navales
(collectives {pas obligé de préciser car on s’en doute}). « Cela signifie que nous éviterons « l’effet amiral » », a déclaré le chef du ministère de la guerre russe en commentant la situation. Et il ajouté sur un ton tout aussi enjoué que « l’inondation de la piste de décollage et d’atterrissage n’aura pas d’influence sur les exercices des forces navales, car pour eux, plus il y a d’eau, mieux c’est ».
D’ailleurs, il est possible que les manœuvres collectives des vaisseaux indiens et russes (la flotte du Pacifique a envoyé dans l’Océan Indien le croiseur lance-missiles Variag, les frégates amiral Panteleev et amiral Tribouts, le tanker ravitailleur Koletchitski et le remorqueur de haute mer Karal) n’arrivent pas tous mardi, mais un ou deux jours plus tard. Les marins et les pilotes des deux pays doivent en effet préparer ces manœuvres militaires communes au cours des opérations antiterroristes. En particulier, ils doivent s’entraîner à intercepter ou contrôler d’éventuels bâtiments intrus qui transgresseraient l’espace maritime au cours de tirs d’artilleries ou de lancement de bombes. Serguei Ivanov a souligné que la Russie et l’Inde luttaient déjà contre le terrorisme à une époque où ce terme ne faisait pas partie de la langue des européens. Et ils ont encore beaucoup à apprendre l’un de l’autre.
Selon les observateurs, les exercices d’Indra-2005 constituent l’unes des étapes les plus importantes dans l’évolution du partenariat stratégique entre Moscou et New Delhi. La partie la plus importante de cette coopération réside dans une collaboration technique et militaire. New Delhi est le plus grand acheteur d’armes russes après Pékin. Sur les 5,7 milliards de dollars gagnés l’an passé par l’entreprise publique « Rosoboronexport », la part de l’Inde représentait 1,8 milliards de dollars. Les parachutistes Indiens sont presque exclusivement équipés d’armement et de matériel soviétiques et russes, qui demande depuis longtemps d’être modernisés.
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les ptites notes en
couleur sont juste des ptites précisions