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 Ukraine actualité

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Gaby
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Gaby


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Date d'inscription : 12/04/2005

Ukraine actualité Empty
MessageSujet: Ukraine actualité   Ukraine actualité EmptyMer 11 Jan à 17:34

Quelques textes sur l'Ukraine, ce sujte reviendra très probablement à l'examen >>>>>>>>>>>>>>


Russie-Ukraine : nouvelles négociations sur le gaz
LEMONDE.FR | 27.12.05 | 17h49 • Mis à jour le 28.12.05 | 09h01

Le coup de fil passé par le président ukrainien Victor Iouchtenko à son homologue russe Vladimir Poutine, mardi 27 décembre, permettra-t-il de trouver une solution au conflit gazier qui envenime le climat entre les deux pays ou s'inscrit-il dans la logique de l'escalade verbale russo-ukrainienne ?

M. Illarionov, 44 ans, connu pour son langage direct, dénonce depuis plus d'un an la montée de l'autocratie au sommet de l'Etat. Il avait décerné en 2004 le titre d'"arnaque de l'année" à l'affaire Ioukos qui avait permis au pouvoir de faire retomber dans l'escarcelle de l'Etat les principaux actifs du numéro un du pétrole russe.

Cette année, il a décerné le même titre à l'"absorption de compagnies privées par des entreprises d'Etat" et au "recours à l'arme énergétique en dehors de la Russie", une allusion à la politique de Gazprom dans les anciennes républiques soviétiques, la Géorgie et l'Ukraine notamment. – (Avec AFP.)



Les deux chefs d'Etat se sont en tout cas mis d'accord pour que le ministre de l'énergie ukrainien, Ivan Platchkov, négociateur en chef dans ce dossier, se rende à Moscou mercredi. Il s'agit de faire vite : la Russie, via son entreprise publique Gazprom, prévoit de suspendre ses livraisons de gaz dans quatre jours si l'Ukraine n'accepte pas les fortes hausses de prix demandées.


La conversation entre les deux présidents s'est déroulée dans la foulée d'échange de déclarations acides entre des responsables des deux pays. L'ex-premier ministre ukrainienne, Ioulia Timochenko, ancienne femme d'affaires puissante dans le secteur gazier, a estimé mardi que cette crise était "une douche froide à travers laquelle l'Ukraine devrait prendre conscience où se situent ses intérêts et apprendre à se défendre". "Il ne faut signer aucun contrat ou accord avec la Russie", a affirmé Mme Timochenko. "Quiconque signe [un tel contrat] trahira l'Ukraine", a-t-elle ajouté.


KIEV POURRAIT SE SERVIR DIRECTEMENT DANS LE GAZODUC



Le chef du gouvernement ukrainien, Iouri Ekhanourov, avait ouvert le feu un peu plus tôt dans la journée de mardi en affirmant que Kiev avait légalement le droit de prélever du gaz russe transitant par son territoire vers l'Europe, en paiement des droits de transit. "C'est ce qui est écrit dans le contrat. (...) Nous prenons 15 % du gaz qui passe par notre territoire en paiement du transit et pour tout le travail fait par des milliers de personnes dans toute l'Ukraine", a-t-il expliqué. Soit une menace implicite de se servir directement dans le gazoduc transportant le gaz à destination de l'Europe.


Pour la Russie, une telle perspective relèverait du vol. "Tout prélèvement par l'Ukraine à partir de 2006 sera considéré comme du vol. L'Ukraine déroberait [du gaz destiné] à l'Union européenne, qu'elle souhaite intégrer", a estimé Sergueï Kouprianov, porte-parole de Gazprom. Ce à quoi le ministre de l'énergie russe, Viktor Khristenko, a répondu que Moscou avait fait à l'Ukraine toutes les propositions possibles sur le dossier des prix du gaz et n'en ajouterait pas d'autres.


MOSCOU VEUT QUADRUPLER LES PRIX


Actuellement, le gaz fourni à Kiev par Moscou est facturé 50 dollars les 1 000 m3 et payé par un système de troc. Moscou demande désormais à être rétribué en liquidités et veut quadrupler ses tarifs pour rattraper les niveaux du marché international : il demande 220 à 230 dollars pour 1 000 m3. Kiev est en principe d'accord pour libéraliser le prix du gaz russe et celui de son transit par son territoire, mais veut une hausse graduelle, souhaitant une période de transition de 2006 à 2009.

Certains experts à Kiev estiment que la hausse de prix demandée par Moscou a des raisons politiques et vise à affaiblir les positions du président Iouchtchenko à l'approche de législatives cruciales en mars 2006. Pour d'autres, il s'agit d'une pression de la Russie visant à obtenir des parts dans les gazoducs ukrainiens. Gazprom a préconisé à plusieurs reprises un compromis par lequel Kiev accepterait de lui vendre des parts dans son système de gazoducs et le géant du gaz russe de revoir ses exigences à la baisse, une proposition rejetée par les Ukrainiens.

LE CONFLIT S'ÉTEND À LA QUESTION DES FRONTIÈRES


Dans le journée du 27 décembre, le conflit sur les prix du gaz qui transite s'est étendu à la question des frontières et du statut de Sébastopol, base militaire située en Ukraine que le Kremlin loue à l'Ukraine depuis l'éclatement de l'URSS.

______________


Moscou rejette l'offre de discussion ukrainienne sur le gaz


DÉSACCORD RUSSO-UKRAINIEN SUR LE GAZ (cliquez pour agrandir)
par Natalya Zinets

KIEV (Reuters) - Le géant russe du gaz Gazprom, contrôlé par Moscou, a rejeté vendredi la demande ukrainienne d'un gel de la forte hausse de ses tarifs prévue dès le 1er janvier, attisant un bras de fer qui pourrait menacer l'approvisionnement en gaz de Kiev et de plusieurs pays clients de la Russie.

L'appel du président ukrainien, Viktor Iouchtchenko, à la poursuite des discussions a coïncidé avec l'échec apparent des tentatives de dernière minute de résolution du conflit, suivi avec anxiété dans plusieurs capitales de l'Union européenne.

Celle-ci a convoqué pour le 4 janvier une réunion des responsables de l'énergie de ses 25 pays membres, afin de discuter de l'impact du différend entre Moscou et Kiev sur ses approvisionnements en gaz naturel.

"L'idée est d'être parés à toute éventualité et d'adopter une approche commune", a déclaré Amadeu Altafaj Tardio, porte-parole de la Commission européenne.

"La Commission croit toujours qu'un accord peut être atteint. Nous éprouvons des inquiétudes, car certains Etats-membres dépendent plus du gaz russe que d'autres."

Dans un message à son homologue russe, Vladimir Poutine, Iouchtchenko a exhorté la Russie à différer son projet de quadruplement du prix du gaz qu'elle lui livre et à poursuivre les discussions dans le but de conclure un nouvel accord d'ici au 10 janvier.

"Dans l'attente du résultat de ces entretiens et de la signature d'un contrat, il est proposé un moratoire sur les hausses de prix et leur taux", poursuit le chef de l'Etat ukrainien.

Mais Gazprom a rejeté ses propositions en affichant clairement sa défiance vis-à-vis de Kiev.

"Il existe un risque qu'après avoir proposé un gel des prix du gaz pendant les dix premiers jours de janvier, l'Ukraine réclame ensuite une prolongation de dix autres jours", a déclaré son porte-parole Sergueï Kouprianov.

GAZPROM VEUT PLUS QUE QUADRUPLER SES PRIX

Gazprom a déclaré être prêt à interrompre toute fourniture de gaz à l'Ukraine dès dimanche à 07h00 GMT, à moins que Kiev accepte de payer 230 dollars les 1.000 mètres cubes de gaz, contre 50 dollars actuellement.

La Russie estime que le contrat à long terme qui la lie à l'Ukraine revient à subventionner celle-ci en lui livrant du gaz à des prix très inférieurs à ceux du marché mondial. L'Ukraine rétorque que la nouvelle tarification qu'entend lui imposer Gazprom dépasse ses moyens et propose un prix de 70 à 80 dollars pour 1.000 m3.

La Russie assure environ 25% des besoins en gaz de l'Europe occidentale et la quasi-totalité du gaz qu'elle lui livre transite par l'Ukraine. Les chiffres varient toutefois considérablement selon les pays. En 2003, l'Allemagne a acheté 39% de son gaz à la Russie. Mais la proportion était de 65% pour l'Autriche, 68% pour la Hongrie, 65% pour la Pologne et 79% pour la République tchèque.

Ce conflit illustre les tensions sous-jacentes entre Moscou et Kiev, nées de la "révolution orange" ukrainienne de novembre 2004, qui a porté au pouvoir Iouchtchenko en écartant le candidat soutenu par le Kremlin.

Lors d'un entretien télévisé, Iouchtchenko a dit espérer que ses bonnes relations avec Poutine permettraient de parvenir à un compromis.

"Je ne veux tout simplement pas croire que cela résulte de pressions de la part de la Russie. Cela revient clairement à nous humilier en tant que partenaire des négociations", a-t-il ajouté.

"INACCEPTABLE", DIT IOUCHTCHENKO

Iouchtchenko a fait le lien entre le dossier du gaz et la campagne pour les élections législatives ukrainiennes de mars prochain. Mais il a aussi souligné le fait que la Russie modulait ses tarifs gaziers à la tête du client, faisant payer 120 dollars aux pays baltes et 110 dollars aux ex-républiques soviétiques du Caucase alors qu'elle ne facture que 47 dollars à la Biélorussie, pro-russe.

"Un prix de 230 dollars est inacceptable, non pas parce qu'il est élevé mais parce qu'il n'a aucune justification économique", a-t-il dit. "Je pense que nous parviendrons bientôt à un accord. Nous ne devons pas nous engager dans des conflits et des querelles avec la Russie."

Iouchtchenko a également annoncé avoir conclu avec le Turkménistan un accord d'achat de 40 milliards de mètres cubes de gaz au prix de 50 dollars les 1.000 mètres cubes, dans le cadre de la diversification des sources énergétiques.

Jeudi, Gazprom avait déclaré être convenu d'acheter l'année prochaine au Turkménistan 30 milliards de m3 de gaz au prix de 65 dollars par 1.000 m3, contre 44 précédemment.

Le monopole russe a réitéré vendredi sa position intransigeante.

"Si, dans les heures qui viennent, l'Ukraine ne signe pas un contrat gazier, le 1er janvier à 10h, heure de Moscou (07h00 GMT), la Fédération russe arrêtera complètement ses livraisons à son client ukrainien", a déclaré à la presse Alexeï Miller, patron de Gazprom.

Il a toutefois exclu que les livraisons à l'Europe occidentale soient menacées. "Un plan a été élaboré pour assurer une absence d'interruption dans les livraisons de gaz russe aux clients européens", a-t-il déclaré sans plus de précision.





"L'accord sur les conditions du déploiement de la flotte russe de la mer Noire fait partie du grand traité russo-ukrainien, dont la deuxième partie contient les dispositions sur la reconnaissance de l'inviolabilité des frontières", a prévenu le ministre de la défense russe, Sergueï Ivanov. "Réviser cet accord serait fatal", a-t-il menacé. Son homologue ukrainien, Anatoli Grytsenko, a tenté de calmer le jeu en déclarant que Kiev n'entendait pas réviser unilatéralement le prix du loyer payé par la flotte russe. "Il n'y aura aucune initiative unilatérale de la part de l'Ukraine. Je l'exclus", a déclaré le ministre de la défense ukrainien, soulignant que l'accord sur le stationnement de la flotte russe devait "être respecté" par les autorités ukrainiennes.

L'Ukraine avait menacé le 9 décembre d'augmenter très fortement le loyer payé par la Russie pour le stationnement de ses navires de guerre dans le port ukrainien de Sébastopol, en Crimée, en représailles aux exigences de Moscou de quadrupler les prix du gaz livré à Kiev à partir de janvier 2006. Selon les termes de cet accord, Moscou paie environ 100 millions de dollars par an pour la location de ses installations militaires à Sébastopol. Sous le couvert de l'anonymat, des responsables ukrainiens avaient affirmé que le prix du marché de cette location pourrait atteindre 2 milliards de dollars par an.

___________

La Russie menace de couper le gaz à l'Ukraine
Kiev, qui avait un tarif préférentiel, va devoir payer aux prix du marché.

par Virginie PIRONON
QUOTIDIEN : mardi 27 décembre 2005

Moscou intérim



De la «mauvaise foi», du «chantage», de la «piraterie». C'est ainsi qu'Alexandre Medvedev, vice-président de Gazprom et vice-Premier ministre russe, qualifie l'attitude de Kiev lorsqu'elle affirme ne pas pouvoir payer le gaz russe au prix du marché international. Héritage de l'URSS, l'Ukraine, en échange du transit du gaz russe par son territoire, ne payait jusqu'à présent qu'un prix dérisoire par rapport à ses voisins occidentaux : 50 dollars les 1 000 m3 au lieu des 220-230 demandés aujourd'hui. Depuis l'élection, l'année dernière, de Victor Iouchtchenko, qui a opté pour un rapprochement avec l'Occident, l'entreprise d'Etat russe a décidé que la règle du jeu allait changer : désormais, l'Ukraine doit s'aligner sur les prix du marché international et payer en devises.

Un principe que Kiev ne contredit pas, mais souhaiterait adopter de manière plus progressive. Ce mois-ci, l'entreprise d'Etat russe Gazprom, qui, une fois de plus, est utilisée par le Kremlin comme instrument de sa politique étrangère, a fixé un ultimatum à l'Ukraine. Si un accord n'est pas trouvé d'ici au 1er janvier, la Russie lui coupera ses livraisons de gaz.

Compromis. Ce dimanche, et pour la première fois, Moscou a fait un pas vers son voisin en se disant prêt à un compromis. «Nous avons fait des propositions pour réfléchir à la manière dont l'Ukraine pourrait adapter son économie aux nouveaux prix, a déclaré Medvedev. Nous leur avons dit : si vous n'avez pas la possibilité de payer en liquide le gaz que nous vous fournissons, cherchons un compromis. Vous paierez une partie en liquide et une partie en nature... avec des produits qui nous intéressent.»

Pour nombre d'observateurs à Moscou, il ne fait aucun doute que cette pression sur l'Ukraine de Victor Iouchtchenko est politique. Selon Boris Toumanov, responsable du service étranger du journal Novoïe Vremia, «il s'agit d'une sorte de vengeance de Moscou contre les velléités ukrainiennes de s'allier avec l'Otan ou l'Union européenne. C'est un peu de la jalousie aussi, parce qu'après l'arrivée au pouvoir de Iouchtchenko, l'Europe considère l'Ukraine de manière beaucoup plus bienveillante».

Pourtant, contrairement aux apparences, la Russie n'est pas vraiment en position de force. Pour Alla Lazareva, journaliste ukrainienne, les deux pays vont être forcés, quoi qu'il arrive, de trouver un accord : «En menaçant de couper le gaz à l'Ukraine, cela va avoir des répercussions sur les livraisons en Europe. Normalement, Gazprom n'a pas le droit de le faire car des contrats ont été signés et l'entreprise doit les respecter.» Jusqu'à présent, l'Union européenne, qui regarde ces tensions avec une certaine nervosité, est restée plutôt silencieuse. Pour ménager les susceptibilités de ces deux partenaires stratégiques, certainement. Mais aussi dans l'espoir que les deux capitales soient suffisamment raisonnables pour ne pas bousculer le ravitaillement en gaz de toute l'Europe...

Arbitrage. Si le conflit n'est pas réglé d'ici à quelques jours, les deux pays vont aller, comme l'a demandé l'Ukraine, devant la cour d'arbitrage de la chambre de commerce de Stockholm ­ un organisme indépendant qui aide entre autres à la résolution de litiges internationaux. Une possibilité qui n'est pas improbable : selon le porte-parole du Parlement ukrainien hier soir, Volodymyr Lytvyn, l'Ukraine et la Russie ont peu de chances de parvenir à régler leur différend avant les législatives prévues en mars en Ukraine. Des experts à Kiev estiment que par cette augmentation des prix, la Russie tenterait, après son échec de l'an dernier, de soutenir le camp qui lui est plutôt favorable. Moscou dément.
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