Union russo-biélorusse + conflits avec la Pologne

Je vous propose mettre ici en commun le fruit de nors recherches sur ce magnifique мини-доклад qu'il fallait faire jadis il fut un temps pour Ольга...

Voilà tout d'abord notre (moi, Vlad & Liesbeth) contribution pour le Союз >>>>


L’union russo-biélorusse

En 1996 est créée sous l’impulsion du président biélorusse Alexandre Lukashenko une communauté russo-biélorusse, qui deviendra en 1997 l’ « union russo-biélorusse ».

La création de cette union n’est en rien illogique, mais est une solution à la situation économique et politique de la Biélorussie après la chute de l’URSS. Les pays de l’ex-URSS étaient complémentaires et chacun avait un rôle bien précis à jouer ; le rôle de la Biélorussie consistait à abriter les industries de pointe, recevant ses apports énergétiques de la Russie. À l’heure actuelle, le Bélarus possède toujours sur son sol des industries performantes, dépend encore au niveau de l’énergie de son voisin russe, et, enfin, sa situation économique est désastreuse, de sorte qu’un partenariat économique avec Moscou s’imposait de lui-même. De plus, en l’absence d’un réel intérêt de l’Occident pour le Bélarus, c’est tout naturellement vers les « frères » russes que l’on s’est tourné.

Cette union est encore en construction, et cet automne même ont été écrites les grandes lignes de l’Acte constitutionnel sensé régir par des institutions le fonctionnement de l’union. Si cet Acte est accepté tel qu’il a été rédigé récemment, la composition de l’union sera la suivante : un parlement divisé en deux chambres (Chambre des représentants et Chambre de l’Union), sera dotée d’un Conseil suprême dirigé tour à tour par les présidents en fonction des deux pays membres, le Conseil aura pour rôle de désigner le premier ministre de l’union.

L’union russo-biélorusse a déjà eu quelques suites concrètes : le projet d’unification monétaire initié en 2000 est entré en application cette année ; une réforme fiscale a été menée en Biélorussie pour s’aligner sur le système russe, le contrôle des changes biélorusse a également été modifié. Enfin, des partenariats stratégiques ont été mis sur pied.

Au niveau économique, l’union a permis de mettre en place de nombreux partenariats économiques avec la Russie, ce qui a eu pour effet de créer nombre d’emplois tant en Russie qu’au Bélarus. En 2004, l’on estime à 18 milliards de dollars les recettes conséquentes à la mise en place des partenariats économiques bilatéraux.

À terme, si l’on en croit les mots de Lukashenko, le Bélarus fusionnera avec la Russie, cependant le pays est encore bien indépendant, et cela est conséquence de la politique du président même : celui-ci ne veut en effet pas, pour éviter de se perdre au niveau politique entre autres, engager les privatisations demandées par Moscou des entreprises d’Etats. Cette attitude du pouvoir de Minsk empêche les oligarques russes de profiter des ressources du pays, mais en même temps limite largement l’efficacité de l’union au niveau économique.


Et puis, si ça vous интересует, mais c'est pas le bon sujet ( ) , voilà le conflit Russo-polonais >>>>


Les relations russo-polonaises

Historiquement, les relations entre Moscou et Varsovie n’ont jamais été très bonnes. A l’époque de l’URSS, on parlait même de « mur de l’est » : il n’y avait que très peu de contact entre les 2 populations et de coopération entre les gouvernements. De plus, la Russie était un territoire pratiquement impénétrable pour les ressortissants polonais. Mais c’est particulièrement depuis l’effondrement du bloc soviétique en 1991 que les relations entre les 2 pays se sont envenimées. A partir de ce moment, la Pologne chercha en effet à sortir de l’orbite de Moscou pour se rapprocher de l’Union Européenne et de l’Otan, et donc aussi des Etats-Unis, ce qui était loin de plaire aux dirigeants russes.

Ce n’est cependant que ces dernières années que ces relations sont devenues exécrables et ce pour plusieurs raisons.
En 2000, un conflit politique éclatait, la Russie accusant 9 diplomates polonais d’espionnage. Les polonais à leur tour expulsèrent 9 diplomates pour les mêmes raisons. S’ensuivit un conflit diplomatique ou plusieurs personnes de part et d’autres furent expulsées. Les relations entre les 2 pays se dégradèrent et les russes accusèrent les polonais de propos anti-russes.

En décembre 2004 éclata la « révolution orange », soutenue fortement par la Pologne, ce qui permit au président Victor Youshchenko d’être élu. Cette élection fut vue comme une grosse défaite par la Russie, étant donné la nature pro-occidentale du nouveau président.
Peu après, le gouvernement polonais critiqua ouvertement l’intervention de l’armée russe en Tchétchénie, et s’est inquièté de la dérive autoritariste de Vladimir Poutine.

A la fin de l’année 2004, le gouvernement polonais a soulevé des questions sur la nature démocratique de la Russie. Chose à laquelle le président Poutine a répondu lors de sa conférence de presse annuelle en demandant à son collègue polonais de « regarder chez lui avant de donner des leçons à la Russie sur le démocratie ».

Début 2005, les Polonais furent choqués par l’obstruction des Russes sur le dossier de Katyn, ces derniers refusèrent, en effet, d’ouvrir leurs archives aux enquêteurs. L’enquête sur ce massacre de 22 000 soldats et officiers polonais par les troupes staliniennes fut donc classée sans suite par le parquet militaire russe.

En Août 2005, une nouvelle crise diplomatique éclata avec l’agression de 3 fils de diplomates russes à Varsovie. Peu de temps après suivirent les agressions séparées de 2 diplomates polonais, suspectées par les Polonais d’être inspirée par des motifs politiques. S’ensuivirent encore les agressions d’un journaliste polonais puis celle d‘un diplomate non loin de son ambassade de Moscou, ce qui n’a rien arrangé aux relations entre les 2 pays.

Récemment cependant, le président Poutine a déclaré qu’il espérait une amélioration des relations avec la Pologne et que les Russes étaient prêts à approfondir la coopération russo-polonaise.

Вот и всё А что у вас есть?

L’Union Russie-Biélorussie


A la suite de la chute de l’URSS, les ex-républiques soviétiques spécialisées d’un point de vue économique ont du apprendre à gérer seuls leur pays. A ce moment, le Bélarus avait deux possibilités de rapprochement avec l’étranger. Face à la réticence de l’Europe, elle s’est tournée naturellement vers la Russie.

Cette politique d’ intégration s’est concrétisée à l’élection du président biélorusse Loukachenko en 1994. Les deux pays ont multiplié les traités la même année pour aboutir, entre autres, à une union douanière. Deux ans plus tard, Boris Eltsine et Alexandre Loukachenko signaient un pacte prévoyant la mise en commun des potentiels socio-économiques et militaires entre les deux pays . En 1998, Loukachenko est élu président du conseil suprême de l’Union Russie-Biélorussie. En octobre de cette année, les deux pays ont enfin signé un projet d’Acte constitutionnel instaurant un parlement bicaméral au sein de l’Union. Cependant, certains détails du projet doivent encore être précisés comme la question d’un président. De plus, l’idée d’une monnaie commune se profile à l’horizon.

Ces derniers temps, le processus de coopération s’est accéléré après une période de stagnation. Celle-ci s’expliquait par des craintes mutuelles. D’une part, la Russie hésitait à s’engager au côté d’un homme autoritaire dont la réputation internationale laisse à désirer. D’autre part, Loukachenko craignait de perdre de l’influence, du pouvoir face à un partenaire qui la réduirait à l’état de marionnette. Aujourd’hui , cette union répond à l’attente des deux peuples qui n’ont jamais accepté la fin de l’URSS. Il est à remarquer que c’est grâce à cette collaboration que la Biélorussie a pu entreprendre des réformes fiscales, une amélioration du cadre juridique des entreprises,… et ce, afin d’être en harmonie avec la Russie. De plus, le chiffre d’affaire des pays respectifs semble être en hausse constante grâce à leurs accords économiques et les deux alliés semblent même collaborer dans des projets internationaux ( résolution de conflits, communauté économique eurasienne).

Il n’en existe pas moins des intérêts cachés et des confusions quant aux véritables intentions des deux parties. La Russie, étant le seul partenaire possible de la Biélorussie déjà politiquement isolée , profite de son statut pour imposer ses propres règles du jeu . Par exemple, Moscou se permet de modifier à sa guise le prix du gaz dont il est le principal fournisseur comme ils se permet d’évoquer le possible démantèlement du Bélarus et son intégration dans la Fédération Russe. Rappelons que l’intérêt de la Russie est avant tout de préserver son dernier allié soviétique, les puissances fortes de la CEI et son dernier rempart contre l’occident.

Les deux pays ont récemment manifesté un certain engouement dans l’évolution de cette union. Cependant, il est difficile d’assurer un bel avenir à cette union dans laquelle persistent des tensions, des intentions douteuses venant aussi bien de Moscou que de Minsk..


Le conflit Pologne-Biélorussie.

Les relations entre la Pologne et la Biélorussie traversent une crise importante.

Au moment de la campagne pour les élections législatives et présidentielles en Pologne, des incidents ont surgi ente Minsk et Varsovie. En Biélorussie, il existe une Association des Polonais qui a pour but de protéger les droits de la minorité polonaise en Biélorussie (400 000 personnes). Aujourd’hui, cette Union subit les conséquences de la politique autoritaire de Loukachenko. Avant le mois de mars, cette association était dirigée par un partisan de Loukachenko qui fut alors remplacé par l’élue Angelika Boris dont l’indépendance ne plaisait pas au président. Loukachenko craignait que cette élection soit le prélude à une « Révolution Orange » biélorusse probablement soutenue par les Etats-Unis. A l’approche des élections 2006, Loukachenko voyant son poste menacé a donc congédié Mme Boris et l’ancien dirigeant a pu réintégrer son poste. De même, six autres membres ont été arrêtés par la police biélorusse.

Sur le plan diplomatique subsistent de grandes tensions qui n’aideront pas à résoudre le différend énoncé plus haut. En effet, au cours de l’été 2005, la Biélorussie a expulsé trois diplomates polonais et la Pologne a riposté en renvoyant trois homologues biélorusses. L’ambassadeur polonais a même quitté Minsk pour rentrer en Pologne et y restera tant que le contentieux ne sera pas résolu.

Etant donné les liens étroits entre Minsk et Moscou, le conflit Pologne-Biélorussie est renforcé par le conflit russo-polonais. Ce dernier a certaines origines historiques. En effet, le massacre de Katyn, où des officiers polonais ont été tués par les Soviétiques lors de la Deuxième Guerre Mondiale, a assombri les relations postérieures des deux pays d’autant plus que ce génocide a longtemps été nié par les coupables. Aujourd’hui encore, des agressions mutuelles (Russie-Pologne) perpétuent l’hostilité entre ces deux nations. A l’instar des événements biélorusses, en juillet dernier, des personnes appartenant au milieu diplomatique ont été attaquées dans chacun des pays. De plus, la Russie n’a toujours pas pardonné à la Pologne d’avoir joué un rôle déterminant lors des élections ukrainiennes en 2004.

En conclusion, à travers les campagnes électorales en Pologne, on ressent une volonté de la part de ce pays de se détacher de l’influence russe, de renforcer les droits de ses citoyens habitant en Biélorussie et de se tourner définitivement vers l’Europe. Tous ces éléments renforcent les différends avec ces deux pays slaves et les perspectives d’amélioration demeurent incertaines…

voilà pour ce qui est du travail de jorik, adri et moi-même:

Pologne et Biélorussie : Le conflit


Depuis plusieurs mois, les relations entre la Biélorussie et la Pologne ne cessent de se dégrader et la situation ne semble pas prête à s’améliorer. Les principales victimes de ce conflit sont les minorités polonaise de Biélorussie et biélorusse de Pologne, qui comptent respectivement 400 000 et 200 000 personnes.

Tout a commencé avec le soutien diplomatique de la Pologne lors de la révolution orange en 2004 en Ukraine. Suite à cela, le président Loukachenko craint que cette situation ne se reproduise dans son pays, accusant particulièrement la Pologne, la Lituanie, l’Ukraine et même les Etats-Unis d’être des comploteurs potentiels.

En mai 2005, Andzelika Borys a été élue présidente de l’Union de Polonais de Biélorussie (ZPB), mais n’a toujours pas été reconnue comme telle par Loukachenko qui a préféré maintenir en place l’ancien leader Tadeusz Kruczkowski. La raison est simple : La ZPB, financée par le Sénat polonais, n’est censée se préoccuper que d’activités culturelles et éducatives, ce que faisait Kruczkowski, et non politiques, comme a tendance à faire Borys.

En août, la Pologne et la Biélorussie ont chacune expulsé des diplomates de Varsovie et de Minsk. La situation est assez difficile pour ces derniers, tout comme pour les journalistes, car plusieurs d’entre eux se sont déjà fait tabasser par des inconnus au cours de ces derniers mois. En outre, lors d’une délégation du Parlement Européen en Biélorussie, cette dernière a refusé de laisser entrer les députés polonais sous prétexte que l’Union Européenne financerait des ONG dans le but de provoquer une révolution dans le pays.

Une autre cause du conflit est le fait que la Pologne soit très active d’un point de vue diplomatique afin de parvenir à une démocratie et parfois même plus engagée que certains pays de la « Vieille Europe ».

L’Union et la Commission Européenne ont décidé de tout mettre en œuvre pour permettre aux minorités polonaises vivant en Biélorussie de faire valoir leurs droits.

Même si Loukachenko reste fortement soutenu par les Biélorusses, sa quotte de popularité est en baisse depuis quelques mois, et à l’approche des élections qui auront lieu en 2006, il est possible qu’il tente par tous les moyens d’éliminer des opposants potentiels.


La position de la Biélorussie avec l’Occident


Depuis le référendum de 1996 en Biélorussie, les rapports entre ce pays et l’Union Européenne ne cessent de se dégrader. En effet, lors de cet événement, le groupe de conseil et d’observation de l’OSCE avait pour tache de faire renouer le dialogue entre les autorités biélorusses et l’opposition, écartée des institutions politiques depuis. De plus, cette organisation devait servir d’intermédiaire dans l’obtention d’un accord sur la tenue d’élections démocratiques et sur l’accès aux médias d’Etat de tous les partis politiques. Cependant, quelques mois plus tard, le Président biélorusse Loukachenko ne changea nullement sa position à l’égard de l’opposition.

Dès lors, l’OSCE a obtenu une spéciale : elle maintenait ses relations avec l’administration et le parlement tout en continuant à travailler avec l’opposition. Cette attitude a fait réagir les autorités ainsi que le Président, qui ont accusé l’organisation de conspirer contre le régime biélorusse avec l’aide de l’opposition.

En juin 98, la situation s’est encore aggravée : une crise diplomatique a annulé plusieurs projets bilatéraux dans les domaines politiques, économiques et culturels. Les organisations européennes ont exigé des élections libres et démocratiques, ce que le président biélorusse a refusé.

Un mois plus tard, les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont adopté une résolution qui interdisait une centaine de hauts fonctionnaires biélorusses de territoire dans les Etats membres. Ces mesures n’ont eu qu’un effet minime sur la politique extérieure biélorusse. Loukachenko s’est retourné contre Moscou, devenant de plus en plus exigeante, mais les autorités biélorusses peuvent dorénavant imposer leurs conditions pour l’ouverture d’une nouvelle mission de l’OSCE à Minsk.

Il s’agit en fait d’une tactique de chantage qu’utilise le régime de Loukachenko. Après se montrer réticent à l’égard des organisations européennes, celui-ci fini par se plier partiellement afin de satisfaire l’Occident, ce qui lui permet de renforcer l’autoritarisme aussi bien dans la politique intérieure qu’extérieure. Son but principal est de forcer les institutions européennes à accepter la politique nationale, et non pas de respecter les principes de ces mêmes institutions.

En 2002, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a refusé- à nouveau- l’idée d’aborder la question d’accepter la Biélorussie en son sein, ne fût-ce que pour invité spécial. En cause, les lacunes démocratiques dont ce pays fait preuve. Cependant, l’Assemblée a ajouté qu’un dialogue avec cette nation est nécessaire, tout comme le fait qu’il ne faut pas isoler celle-ci en Europe. Elle veut poursuivre le développement de la coopération, par exemple au niveau parlementaire, dans le but de favoriser les réformes démocratiques à travers un dialogue politique.

De son côté, la Commission des Affaires étrangères du Parlement européen a envisagé un projet de rapport nommé « sur les relations entre l’UE et la Biélorussie : vers un nouveau partenariat » qui doit être voté en février. Ce rapport critique le régime biélorusse tout en engageant l’UE dans le pays du point de vue politique. Par exemple, « la suppression des critiques », « la dégradation de la situation de la démocratie », etc. Ce document constitue une nouvelle étape, puisque si jusque là l’Europe- à l’opposé des USA- avait une position plus réservée face à la Biélorussie, désormais le rapport soutient l’opposition démocratique et juge nécessaire de renforcer les contacts avec « les forces du progrès » . Si ce bouleversement a lieu, les relations entre l’Europe et le régime biélorusse pourraient s’envenimer. En effet, celui-ci s’oppose à toute intervention étrangère dans la politique du pays.



L'union russo-bielorusse

L'union russo-bielorusse est une premiére étape vers un rapprochement des pays de l'ex-URSS. Minsk s'est en effet rapprochée de Moscou pour pouvoir recréer un nouvel espace économique et militaire. Malgré la volonté du Président Loukachenko de ne pas accepter d'ingérences de la part des Oligarques russes ainsi que de l'etat russe en général, V Poutine appuie cette décision de collaboration. La Bielorussie réve en effet de remettre en marche son industrie laissée à l'abandon depuis la chute de l'union soviétique en 1991 tandis que Moscou voit en la Bielorussie un moyen de mettre l'Ukraine sous pression en la contournant pour l'approvisionement de l'Europe en hydrocarbures.

Il n'en reste pas moins que le Président bielorusse reste réticent a toute ingérence de quelque ordre que ce soit dans son pays et c'est pour cette raison que l'union russo-bielorusse est dans l'impasse. Depuis que Moscou a décidé d'avancer le processus d'adoption d'une monnaie unique pour ces deux pays, A.Loukachenko se montre réticent face a cette proposition qu'il voit comme une perte de souveraineté et qui pourrait lui etre fatale d'un point de vue politique. De son côté, Moscou a fait savoir qu'il refusait de continuer à approvisionner la Bielorussie en gaz aux conditions de marché intérieur russe.

La Bielorussie qui est déjà isolée sur le plan politique est désormais mise sous pression par son principal partenaire et l'unique alternative qui voit s'offrir à elle pour ne pas continuer à dégrader son industrie est d'accepter les conditions de partenariat monnétaire de Moscou.

Néanmoins, le Président Loukachenko reste optimiste et n'hésite pas à affirmer que l'union russo-bielorusse reste un succés, ou du moins une réalité géopolitique. Ces deux pays prévoient en effet d'adopter une consitution commune qui permettra un plus grand rapprochement entre ces deux Etats. Le chiffre d'affaire réalisé par la collaboration sur les plans économique et militaire entre la Russie et la Bielorussie est un exemple probant du bon développement des relations entre ces deux pays: il est passé de 5 milliards de dollars avant le rapprochement à 18 milliards de dollars en 2004.